Prendre le large, et n’en mener pas large
02.04.17
Tic-tac, tic-tac. « Dernière ligne droite! » m’a-t-on dit un nombre incalculable de fois ce dernier mois, ces dernières semaines, ces derniers jours. Sauf que cette ligne est tout sauf droite. Elle ressemble plutôt à des montagnes russes faites d’appréhension et d’excitation à la fois.
Après des mois d’attente, il ne me reste maintenant plus que quelques heures de travail avant le grand départ. On vient à peine de se quitter pour cinq mois que je reçois un message de ma collègue, qui en quelques années est devenue mon amie, ma complice et, souvent, ma confidente. Et là ça y est, c’est la panique! Je commence à regretter de partir et à envisager de tout annuler, revenir lundi matin, faire comme si de rien n’était et oublier cette idée farfelue. Partir à l’aventure finalement à quoi ça sert? C’est pas si mal la routine, le boulot et les collègues. J’ai même quitté la salle de sport et mon entraineur avec une boule dans la gorge. C’est dire.
J’ai toujours envié les filles très sûres d’elles qui avancent dans la vie sans se poser de questions. Carpe diem. Moi, je suis plutôt du genre à me poser des tas de questions. Pourquoi est-ce que je pars? Derrière quel rêve est-ce que je cours? On n’est pas bien là?
Oui, justement, on est bien là.
Se rappeler pourquoi je pars, imaginer les paysages que je vais découvrir, les gens que je rencontrerai sur mon chemin et les nouvelles expériences que je m’apprête à faire. Foncer! J’essaie de me rappeler mes propres mots, il y a six mois, quand le projet a commencé à germer dans mon esprit: « Oui, on est bien, mais on fait quoi au juste là? ».
J’ai toujours réussi à trouver des tas d’excuses: pas le temps, c’est pas le moment, j’ai piscine ce jour-là, j’adorerais mais j’ai personne pour garder mon lapin. La vérité, c’est que j’ai peur. Peur de sortir de ma zone de confort.
Mais les jours défilent à toute vitesse et le jour du départ est enfin arrivé. Plus question de faire marche arrière. En route pour la première étape de mon périple.
Arles, me voilà!
Crédits photo: Happinews Therapy
Pardon si je t’ai fait paniquer hehe… mais, comme tu dis, réjouis toi des paysages, des gens et des nouvelles aventures! finalement c’est ça qui enrichit et pas forcément le quotidien plan plan et sans surprises! donc Enjoy, profite et regrette rien. On t’aime et on te suit.